ラカン勉強会のブログ

荻本医院の院長、荻本 芳信のブログ。 ジャックラカン、『ラ・トゥラジィエーム』の試訳。

11 Juin 1974 (1)

J.LACAN                           gaogoa

 

<  >

 

XXI-Les non-dupes errent   1973-1974

 

                                           version rue CB

 

11 Juin 1974                                  note

 (p173->) VOILA. J'ai du faire quelque efforts pour que cette salle ne, n'ait pas été aujourd'hui occupée par, par des gens en train de passer des examens et je dois dire qu'on a eu la bonté de, de me la laisser. Il est évident que c'est plus qu'aimable de la part de l'Université de Paris I d'avoir fait cet effort puisque, les cours étant finis cette année - ce que, bien sûr, moi j'ignore, cette salle aurait dû être à la disposition d'une autre partie de l'administration qui, elle, s'occupe de vous canaliser. Voilà.

 Alors tout de même, comme ça ne peut pas se renouveler, passé une certaine limite, ça sera aujourd'hui la dernière fois de cette année que je vous parle. Ça me force naturellement un peu à tourner court, mais ce n'est pas pour me retenir puisqu'en somme il faut bien toujours finir par tourner court. Moi je ne sais pas d'ailleurs très bien comment je suis niché là-dedans, parce qu'enfin l'Université, si c'est ce que je vous explique, c'est peut-être elle la femme. Mais c'est la femme préhistorique

, c'est celle dont vous voyez qu'elle est faite de replis. Évidemment, moi c'est dans un de ces plis qu'elle m'héberge. Elle ne se rend pas compte - quand on a beaucoup de plis, on ne sent pas grand-chose - sans ça, qui sait, elle me trouverait peut-être encombrant. Bon.

大学とはエタブリッスマンとしては脂肪も贅肉も落としたスレンダーな女性なのでしょう。la femme préhistoriqueは豊穣な女性(たとえば埴輪を思い浮かべればよいのか)で三段腹なのでしょう。その弛みに巣食っているとは奇妙なイメージです。後で明らかにされるように、パリ第一という大学におけるラカンはparasitaireなものである。それはjouissance de l’Autreないしjouissance du corpsにおけるparasitaireなものとしてのjouissance phalliqueであり、ラカンは己をいわばphallusに同一化している。だがそういうことであれば、フーコーであれ、アルチュセールであれparasitaireな存在であったことになる。


 Alors, d'autre part, d'autre part - je vous le donne en mille - vous n'imaginerez jamais à quoi j'ai perdu mon temps, - perdu, enfin, oui perdu - à quoi j'ai perdu mon temps en partie depuis que je vous ai vus réunis là ; je vous le donne en mille : j'ai été à Milan à un congrès de sémiotique . Ca c'est extraordinaire. C'est extraordinaire et bien sûr, ça ma laissé, ça m'a laissé un peu pantois. Ça m'a laissé un peu pantois en ce sens que c'est très difficile dans une perspective justement universitaire d'aborder la sémiotique. Mais enfin, ce manque même que j'y ai, si je puis dire, réalisé, m'a rejeté, si je puis dire, sur moi même, je veux dire m'a fait m'apercevoir que c'est très difficile d'aborder la sémiotique - moi bien sûr, je n'ai pas mouffeté parce que j'étais invité, comme ici, très gentiment, et je ne vois pas pourquoi j'aurais, enfin dérangé ce Congrès en disant que - que le sème, enfin, ça ne peut s'aborder comme ça tout cru à partir d'une certaine idée du savoir, une certaine idée du savoir qui n'est pas très bien située, en somme dans l'université. Mais j'y ai réfléchi et y a à ça des raisons qui sont peut-être dues justement au fait que le savoir de la femme (p174->) puisque c'est comme ça que j'ai situé l'Université - le savoir de la femme, c'est peut-être pas tout à fait la même chose que le savoir dont nous nous occupons ici.

 Le  savoir dont nous nous occupons ici - je pense vous l'avoir fait sentir - c'est le savoir en quoi consiste l'inconscient. Et c'est en somme là-dessus que je voudrais clore cette année.

 Je n'ai jamais, en somme, je ne me suis jamais attaché à autre chose qu'à ce qu'il en est de ce savoir dit inconscient. Si j'ai par exemple marqué l'accent, enfin, sur le savoir en tant que le discours de la science peut le situer dans le Réel - ce qui est singulier et ce dont je crois avoir ici articulé en quelque sorte l'impasse, l'impasse qui est celui dont on a assailli Newton pour autant que, ne faisant nulle hypothèse, nulle hypothèse en tant qu'il articulait la chose scientifiquement, eh bien, il était bien incapable de dire où se situait ce savoir grâce à quoi enfin le ciel se meut dans l'ordre qu'on sait, c'est-à-dire sur le fondement de la gravitation. Si j'ai accentué, n'est-ce pas, ce caractère dans le réel d'un certain savoir, ça peut sembler être à côté de la question, à côté de la question en ce sens que le savoir inconscient, lui, c'est un savoir à qui nous avons affaire. Et c'est en ce sens qu'on peut le dire dans le Réel.

ニュートンの「仮説を立てない」という科学的立場は、いわゆる万有引力の法則において「なぜこの法則が成り立つのか」を不問に付すことであり、この不問に付されたものがラカンの言う現実界であり、無意識の知とはこの現実界にかかわることと繰り返して述べられています。

 C'est ce que j'essaie de vous supporter cette année de ce support d'une écriture, d'une écriture qui n'est aisée, puisque c'est celle que vous m'avez vu manier plus ou moins adroitement au tableau sous la forme du noeud borroméen. Et c'est en quoi je voudrais conclure cette année ; c'est à revenir sur ce savoir et à dire comment il se présente. Comme il se présente, je ne dirais pas tout à fait dans le Réel, mais sur le chemin qui nous mène au Réel.

 De ça, il faut tout de même que je reparte, de ce qui m'a été également présentifié, présentifié dans c't'intervalle, c'est à savoir qu'il y a de drôles de gens enfin, des gens qui continuent dans une certaine Société dite Internationale, qui continuent à opérer comme, si tout ça allait de soi. C'est à savoir que ça pouvait se situer, se situer dans un monde, dans un monde comme ça qui serait fait de corps, de corps qu'on appelle vivants - et bien sûr y a pas de raison qu'on les appelle pas comme ça, n'est-ce pas - qui sont plongés dans un milieu, un milieu qu'on appelle " monde " et tout ça, en effet, pourquoi le rejeter d'un coup ?

 Néanmoins, ce qui ressort d'une pratique, d'une pratique qui se fonde sur l'ek-sistence de l'inconscient, doit tout de même nous permettre de décoller de cette vision élémentaire qui est celle je ne dirais pas : du moi, encore qu'il s'en encombre et que j'aie lu des choses directement extraites d'un certain congrès qui s'est tenu à Madrid où par exemple, on s'aperçoit que Freud lui-même, je dois dire, a dit des choses aussi énormes, aussi énormes que ça que je vais vous avancer : que c'est du moi - le moi, c'est autre chose que (p175->) l'inconscient, évidemment, ce n'est pas souligné que c'est autre chose, y a un moment où Freud a refait toute sa Topique n'est-ce pas, comme on dit : y a la fameuse seconde Topique qui est une écriture, simplement, qui n'est pas autre chose que quelque chose en forme d'oeuf, forme d'oeuf qui est tout à fait d'autant plus frappante à voir, cette forme d'oeuf, que ce qu'on y situe comme le moi vient à la place où sur un oeuf, ou plus exactement sur son jaune, sur ce qu'on appelle le vitellus, est la place du point embryonnaire. C'est évidemment curieux, c'est évidemment très curieux et ça rapproche la fonction du moi de celle où, en somme, va se développer un corps, un corps dont c'est seulement le développement de la biologie qui nous permet de situer dans les première modulations, gastrulations, etc . , la façon dont il se forme.

11 Juin 1974 (2) 

発生学において、受精卵は胞胚⇒原腸胚⇒神経胚と変化してゆきます。

卵のなかで黄身が自我に相当するであろうし、白身から栄養を吸収して、つまりエスと超自我から受け付いたものによって成長するといった考え方になってしまう。

 Mais comme ce corps - et c'est en ça que ça consiste, cette seconde Topique de Freud - comme ce corps est situé d'une relation au ça, au ça qui est une idée extraordinairement confuse ; comme Freud l'articule, c'est un lieu, un lieu de silence, c'est ce qu'il en dit de principal. Mais à l'articuler ainsi, il ne fait que signifier que ce qui est supposé être ça, c'est l'inconscient quand il se tait. Ce silence, c'est un t a i r e. Et ce n'est pas là rien, c'est certainement un effort, un effort dans le sens, dans un sens peut-être, un peu régressif par rapport à sa première découverte, dans le sens disons de marquer la place de l'Inconscient. Ce ne dit pas pour autant ce qu'il est, cet inconscient, en d'autres termes, à quoi il sert. Là, il se tait : il est la place du silence. II reste hors de doute que c'est compliquer le corps, le corps en tant que dans ce schème, c'est le moi, le moi qui se trouve, dans cette écriture en forme d'œuf, le moi qui se trouve le représenter.

Écrire le silence comme une nécessité qui évite le péril de tom-ber dans la

métaphysique du vide : « Écrire le silence […] La lettre,la trace, devient un lieu, pour un tenant-lieu du réel 13 », comme Lacan nous le fait noter dans sa leçon du 11 mai 1976, dans laquelle il définit l’écriture comme support de la pensée, et comme question qui arrive « d’ailleurs », de l’autre scène, der andere Schauplatz de la Traumdeutung.

Maria Domenica Padula L’Es et le reel 12. F. Fonteneau, L’Éthique du silence, Paris, Seuil, 1999, p. 202.13. Ibid.

http://www.champlacanienfrance.net/IMG/pdf/padula_M41.pdf

thumbnail_largest





































appareil acoustique, perception-conscient, préconscient, moi, ça, refoulé

11 Juin 1974 (3) 

 Le moi est-il le corps ? Ce qui rend difficile de le réduire au fonctionnement du corps, c'est justement ceci que dans ce schème, il est censé ne se développer que sur le fondement de ce savoir, de ce savoir en tant qu'il se tait, et d'y prendre ce qu'il faut bien appeler sa nourriture. Je vous le répète : c'est difficile d'être entièrement satisfait de cette seconde Topique parce que ce qui se passe, à quoi nous avons affaire dans la pratique analytique, c'est quelque chose qui semble bien se
présenter d'une façon toute différente, c'est à savoir que cet inconscient, par rapport à ce qui couplerait si bien le moi au monde, le corps à ce qui l'entoure, ce qui l'ordonnerait sous cette sorte de rapport qu'on s'obstine à vouloir considérer comme naturel, c'est que par rapport à lui,
cet
inconscient se présente comme
essentiellement différent de cette harmonie. Disons le mot : dysharmonique. Je le lâche tout de suite, et pourquoi pas ? Il faut y mettre l'accent. Le rapport au monde est
certainement, si nous donnons son sens, ce sens effectif qu'il a dans la pratique, est quelque chose dont on ne peut pas ne pas tout de suite ressentir que, par rapport à cette vision toute simple en quelque sorte de l'échange avec l'environnement,
cet inconscient est parasitaire. C'est un parasite dont il semble qu'une certaine espèce, entre autres, s'accommode fort bien, mais ce n'est que dans la mesure où elle n'en ressent pas les effets qu'il faut bien dire (p176->) énoncer pour ce qu'ils sont : c'est-à-dire pathogènes. Je veux dire que cet heureux rapport, ce rapport prétendu harmonique entre ce qui vit et ce qui l'entoure, est perturbé par l'insistance de ce savoir, de ce savoir sans doute hérité - ce n'est pas un hasard qu'il soit là - et cet être parlant, pour l'appeler comme ça, comme je l'appelle - cet être parlant l'habite mais il ne l'habite pas sans toutes sortes d'inconvénients. Alors s'il est difficile de ne pas faire de la vie la caractéristique du corps, parce que c'est à peu près tout ce que nous pouvons en dire. En tant que corps, il est là et il a bien l'air de se défendre, de se défendre contre quoi ? contre ce quelque chose auquel il est difficile de ne pas l'identifier, c'est-à-dire de ce qu'il en reste, de ce corps, quand il n'a plus la vie. C'est à cause de ça qu'en anglais on appelle le cadavre  corpse ; autrement, quand il vit, on l'appelle body. Mais que ce soit le même, ça a l'air satisfaisant comme ça, matériellement. Enfin, on voit bien que ce qu'il en reste, c'est le déchet, et s'il faut en conclure que la vie, comme disait Bichat, c'est l'ensemble des forces qui résistent à la mort, c'est un schéma, c'est un schéma malgré tout, c'est un schéma un peu grossier. Ça ne dit pas du tout comment ça se soutient, la vie. Et à la vérité, à la vérité, il a fallu en arriver fort tard, fort tard dans la biologie, pour qu'on ait l'idée que la vie, c'est autre chose - c'est tout ce que nous pouvons en dire - c'est autre chose que l'ensemble des forces qui s'opposent à la résolution du corps en cadavre. Je dirais même plus : tout ce qu'il peut y avoir qui nous laisse espérer un peu autre chose, à savoir de ce que c'est que la vie, nous porte tout de même vers une toute autre conception : celle dont j'ai cette année essayé de placer quelque chose en vous parlant d'un biologiste, d'un biologiste éminent, de Jacob dans sa collaboration avec Wollman, et de ce qui, d'ailleurs, bien au delà, se trouve être ce que nous pouvons articuler du développement de la vie, et nommément ceci auquel les biologistes arrivent, que grâce au fait qu'ils peuvent y regarder d'un peu plus près qu'on ne l'a fait depuis toujours, que la vie se supporte de quelque chose dont je ne vais pas, quant à moi, franchir le pas et dire que ça ressemble à un langage, et parler des messages qui seraient inscrits dans les premières molécules et qui pourraient faire des effets évidemment singuliers, des effets qui se manifestent dans la façon dont s'organisent toutes sortes de choses qui vont aux purines, ou à toutes sortes de constructions chimiquement repérées et repérables. Mais enfin, il y a certainement un désaxement profond qui se produit et qui se produit d'une façon dont il est pour le moins curieux que ça vienne à remarquer que tout part de quelque chose d'articulé, jusque et y compris une ponctuation.

自我は肉体なのでしょうか。この自我を肉体の機能にて示すことの困難さはちょうど次のように言い表されます。つまり、このシェーマにおいては自我は知、この知が黙っているという知ことに基づいていることによってしか発育しないとされているのであり、そこで栄養と呼ぶべきものを摂ることによってなのだとされています。繰り返し言いますと、この第二局所論ではどうしても満足な説明ができないのです。なぜならば、われわれが扱っている分析現場ではまったく異なった現れ方が窺えるからです。つまりこの無意識というものなのですが、自我と世界、肉体とそれを取り囲んでいるもの、「自然の」(括弧は小生による)と看做すことに意地を張ることによって成り立つカップルの関係に対して、無意識は、このような調和とはまったく相容れないものだからです。不調和という言葉を使いましょう。躊躇なくこの言葉が口からでてしまいましたけど、問題ないでしょう。この言葉を強調したいのです。世界との関係とすると、たしかに、意味からして、直ちにこう捉えなくてはならなくなります。つまりいわば環境との物質的交換という単純なイメージからは、無意識が寄生しているみたいにみえます。ある寄生体は、ある種の生物の場合ではうまく適応ができているようにみえますが、それは、その生物が病原性がないからそう見えるわけです。じっさいは、このうまくいっているような関係、生命体とそれを取り巻く環境とのいわゆる調和をもった関係はこの知、おそらく遺伝性の知の執拗な主張によって乱れが生じているのであり - この知がそこに見出されるのは偶然のことではありません - 語る主体と呼ばれているものはこの知を宿すものなのですが、この宿すことに関しておそらくあらゆる不都合が付随しているはずです。さて、生命というものを肉体にとって特徴的なものとすることは困難なことであるのは、このcorpsという語の語義をすべて含ませて解釈できるからです。corpsはそのものとして、なにかに対して自らの身を守っているいるようにみえます。なにに対してなのでしょう。同一化できないものに対してです。つまりこのcorpsにおいて残ったものに対してです。もはやcorpsに生命が宿っていないときそうなのです。そのような訳で英語では死体のことをcorpseと呼び、一方で生きている体をbodyと呼びます。しかしこれらふたつが同じものとするのは双方とも物質的にはなんら欠けているものはないからです。そして最後に残ったものですが、それは廃棄物です。そしてビシャが言っていたように生命とは死に抗する力の総体だと結論しなくてはならないとしても、あいにくこれは大雑把すぎるシェーマです。断じて、生命がいかに維持されるかが問題なのではないのです。実際、生物学においても、つい最近になって漸く、肉体が死体へと到ることに対する抵抗の総体とは違った捉え方が現れてきたのですから。さらに言わせてください。ビシャとは違った、生命とはなにかという問いを立てることにより新たな概念が導かれてゆくことになるのです。高名な生物学者であるJacobWollmanとの共同研究によってもたらすことができた知見についてお話ししましたが、これをこの新奇な概念についてなんらかのものを位置づけるためと思ってください。さらにそれを超えて生命の展開について構想することになるという点について、特にこのふたりの生物学者が到達した地点、ふたりがだれにもできないような細心の注意を払って観察した事象、つまり生命とはあるなにかに支えられているという事実ですが、わたしとしては、ここでさらに新たなことを言おうとは思いません。生命が言語に似ているとか、メッセージについて、微小な分子のなかに記載されているのでは、特異な効果をもたらすもので、この効果がプリンとか化学的な構造をもったものに作用する諸々のものでは、といった問題についてです。ですがひとこと、たしかに根本のところで軸のはずれが生じているのであり、少なくともこれが生じるに際して分節化されたもの、付点をも含んだもののすべての部分を示すように生ずるということが厳然として存在していることなのです

 

11 Juin 1974 (4) 

 Je ne veux pas m'étendre là-dessus, je ne veux pas m'étendre là-dessus, mais après tout, c'est bien parce que je n'assimile nullement cette sorte de signalétique dont se sert la biologie, je ne l'assimile nullement à ce qu'il en est du langage, contrairement à la sorte de jubilation qui semble avoir saisi à ce propos, le linguiste (p177->) qui se rencontre avec le biologiste, lui serre la main et lui dit nous sommes dans le même bain. Je crois que des concepts, par exemple, comme celui de stabilité structurelle peuvent, si je puis dire, donner une autre forme de présence au corps. Car enfin, ce qui est essentiel, ce n'est pas seulement comment la vie s'arrange avec soi-même pour qu'il se produise des choses qui sont capables d'être vivantes, c'est que tout de même, le corps a une forme, une organisation, une morphogenèse, et que c'est une autre façon aussi de voir les choses, à savoir qu'un corps, ça se reproduit.

この点について話を展開する気はありません。その気はありませんが、結局、わたしは断じて生物学が用いる信号とか伝達についてのモデルを援用することはないからです。断じてこのモデルと言語で問題になっていることを同一化することはしませんので。言語学者は生物学者との出会いにおいて小躍りして喜んで、握手を求め、われわれは仲間だといっていますが、わたしは違います。わたしが思うに、構造安定性※にみるような諸概念、言ってみれば、肉体というあり方に別な形式を与えることができます。というのも、本質的なことは、単に生命は、生命体であることに必要な事象が生じるためにpour qu’il (le corps) se produise 成り立つ、つまり、肉体はあるかたち、ある組織体、ある形態発生を有するということだけでなく、これとは異なった様式、すなわち肉体はそれが再生産される/生殖によって系統発生が成り立つ un corps, ça se reproduit という事実にあります。

stabilité structurelleとはここではRené ThomStabilité Structurelle et Morphogénèse, Essai d'une Théorie Générale des Modèlesにおけるそれを指しているのでしょう。LacanRené Thomとの関係についてはLaurent Mottron, «Recouvrements et incompatibilités entre René Thom et Jacques Lacan», Littoral 18 janvier 1986を参照してください。なおLacan自身のRené Thomについての言及はSavoir du psychanalyste 3 février 1972, 3 mars 1972に認められます。

 

肉体はse produireされるだけでなくse reproduireされる点に本質性を見て取るラカンの姿勢は一貫しているものと小生は思っています。またsomagermenとの対比でいうならば、somase produireされるものでありse reproduireされないもの、germenは逆にse produireされるものではなく、se reproduireされると言えましょう。

Alors, c'est pas pareil, quand même, c'est pas pareil que la façon dont à l'intérieur, ça communique, si on peut dire. Cette notion de communication qui est tout ce dont il s'agit dans cette idée des premiers messages grâce à quoi s'organiserait la substance chimique, c'est autre chose. C'est autre chose et alors, c'est là qu'il faut faire le saut et nous apercevoir que des signes sont donnés dans une expérience privilégiée, qu'il y a un ordre, un ordre à distinguer, non pas du Réel, mais dans le Réel, et qu'il s'origine, s'originalise d'être solidaire de quelque chose qui, malgré nous, si je puis dire, est exclu de cet abord de la vie, mais dont nous ne nous rendons pas compte - c'est ça sur quoi, cette année, j'ai voulu insister - que la vie l'implique, l'implique imaginairement si on peut dire. Ce qui nous frappe dans ce fait qui est celui auquel a adhéré vraiment Aristote, qu'il n'y a que l'individu qui compte vraiment, c'est que sans le savoir, il y suppose la jouissance. Et ce qui constitue l'Un de cet individu, c'est qu'à toutes sortes de signes - mais pas de signes dans le sens où je l'entendais tout à l'heure, de signes que donne cette expérience privilégiée que je situais dans l'analyse, ne l'oublions pas - il y a des signes dans son déplacement, dans sa motion, enfin, qu'il jouit. Et c'est bien en ça qu'Aristote n'a aucune peine à faire une éthique, c'est qu'il suppose, c'est qu'il supposejouis
que                                                 
 1__#$!@%!#__jouis
n'avait pas reçu ce sens que plus tard il a reçu des épicuriens
 2__#$!@%!#__jouis
dont il s'agit, c'est ce qui met le corps dans un courant qui est de jouissance. Il ne peut le faire que parce qu'il est lui même dans une position privilégiée, mais comme il ne sait pas laquelle, comme il ne sait pas qu'il pense ainsi la jouissance parce qu'il est de la classe des maîtres, il se trouve qu'il y va tout de même, à savoir que seul celui qui peut faire ce qu'il veut, que seul celui-là a une éthique.

11 Juin 1974 (5) 

ところで、内部で、いうならばそれが伝達する様式は、同様のものではありません。この伝達の概念は最初のメッセージにおいて問題になるものでして、これにより化学的物質が準備されるのであり、これは別のマターです。別のマターなのでして、ですから、そこに懸隔を設けなくてはならないのであり、記号signesが特権的経験において与えられ、そこにはある命令が、他からは区別されるべき命令、現実界の命令ではなく現実界における命令がなにものかと連繋して組織化され、いわばわれわれの意志には構わず、生命とは折り合い悪く排除され、これがわれわれの解らないところで起こるのです。この問題に今年のセミネールにおいてわたしは主張し続けるのですが、生命はこれに巻き込まれているのでして、いうならば、想像的に巻き込まれているのです。アリストテレスが同様な説に与してきたことに注目してしまいますが、それは個体しか問題にできず、というのは、そうとは気づかず、個体は享楽をそこに想定しているからです。そしてこの個体の‹一›をなすものは、あらゆる記号のうち - 先ほどわたしが述べたような意味のものではなく、分析において位置づけた特権的体験が与える記号として忘れてはならないものですが - 移動、行動において、この個体が享じていることの記号があるのです。そしてそれに関してアリストテレスはやすやすとひとつの倫理学をつくりあげたのです。というのは、かれはヘドネーを想定しているのです。ヘドネーがこの意味をもつのは晩年になってからですが、アリストテレスはこのヘドネーをエピキュリアンたちから借用しています。このヘドネーは(人間の)肉体を享楽に属す流れの方向へと導くものです。アリストテレスはそうせざるを得ないのはかれ自身が特権的位置に属しているからですが、この特権的位置に気づかないのです。というのも、かれは主人のクラスに属していることから享楽について考えるのですがそのことに気づいていないからです。ともかくも、それを欲することのできる者が倫理を身につけると言うことになるのです。

 Cette jouissance est évidemment liée bien plus qu'on ne le croit à la logique de la vie. Mais ce que nous découvrons, c'est que chez un être privilégié, aussi privilégié qu'Aristote l'était par rapport à l'ensemble de l'humain - chez un être privilégié, cette vie, si je puis dire, se varie, ou même s'avarie, s'avarie au point de se diversifier, dans quoi ? Eh bien, c'est de ça qu'il s'agit justement : il s'agit des sèmes, à savoir de ce quelque chose qui s'incarne dans " lalangue ". Car il faut bien se résoudre à penser que " lalangue " est solidaire de la réalité des sentiments qu'elle signifie. S'il y a quelque chose qui nous le fait vraiment (p178->) toucher, c'est justement la psychanalyse. Qu' " empêchement " comme je l'ai dit dans un temps dans mon séminaire sur l'Angoisse dont je peux regretter qu'après tout il ne soit pas déjà là à votre disposition - qu' " empêchement ", " émoi ", - " émoi " tel que je l'ai bien précisé : " émoi " c'est retrait d'une puissance - qu' " embarras " soient des mots qui ont du sens, eh bien, ils n'ont de sens que véhiculés sur les traces que fraye " lalangue ".Bien sûr, nous pouvons projeter comme ça sur des animaux ces sentiments. Je vous ferai remarquer seulement que si nous pouvons, " empêchement ", " émoi ", " embarras ", le projeter sur des animaux, c'est uniquement sur des animaux domestiques. Que nous puissions dire qu'un chien ait été ému, embarrassé ou empêché dans quelque chose, c'est dans la mesure où il est dans le champ de ces sèmes, et ceci par notre intermédiaire.

この享楽はもちろん生命の論理に思った以上に密接に結びついているのです。しかしわれわれ分析家が発見するもの、それは、特権的存在、アリストテレスが人間に対して同様に扱ったような特権的存在においては、この生命は、いうならば、変化をこうむっており、損傷を受けていさえするのです。損傷を受けてどのようなかたちで多様な変化が起こるのでしょう。さて、そこですよ。そこで意味素というものが問題になって来るのです。つまり『ララング』に体現するなにかです。というのも、こう考えれば話が纏まるからです。すなわち、『ララング』はそれが呼び起こすsignifie感情の現実la réalité des sentimentsと連繋しているからです。われわれが真に感動するとすると、そこには精神分析が行われていることになります。『袋小路』empêchementについては「不安」のセミネ―ルで説明しましたが、みなさんがこのセミネールのテキストをお持ちでないのが残念です。『袋小路』 - そして『動揺による萎え』émoiについてはその意味を明確に説明しました。émoiとは力の萎えなのです - それに『当惑』embarras、これらの語※※は『ララング』を介してしか意味をもち得ないものです。もちろんわれわれはこれらの感情を動物に投射することもできます。ご指摘したいのは、動物に『袋小路』、『動揺による萎え』、『当惑』といった感情を動物に投射できるとしても、それは家畜にのみ言えることなのです。われわれが犬がなにかに対してémuだとかembarrasséだとかempêché言えるとしても、それらが意味素の領域にある限りであって、つまりわれわれを介してのみそう言えるのです。

※※これらの語については、小生のセミネール『不安』の(1) 1962 11 14の解説を参照してください。

最新のコメント
記事検索
タグクラウド
QRコード
QRコード
  • ライブドアブログ