Le sens, il faut le dire, le sens comme ça quand on ne le travaille pas, eh bien, il est opaque. La confusion des sentiments, c'est tout ce que " lalangue " est faite pour sémiotiser. Et c'est bien pour ça que tous les mots sont faits pour être ployables à tous les sens. Alors, ce que j'ai proposé, ce que j'ai proposé dès le départ de cet enseignement, dès le discours de Rome, c'est d'accor-(p180->)der l'importance qu'elle a dans la pratique, dans la pratique analytique, au matériel de " lalangue ". Un linguiste, un linguiste, bien sûr, est tout à fait introduit d'emblée à cette considération de lalangue comme ayant un matériel. Il le connaît bien, ce matériel : c'est celui qui est dans les dictionnaires, c'est le lexique, c'est la morphologie aussi, enfin, c'est l'objet de sa linguistique. Il y a quelqu'un qui, naturellement est à cent coudées au-dessus d'un tel congrès que celui que je vous ai dit, c'est Jakobson. Il a un petit peu parlé de moi en marge, pas dans son discours d'entrée, mais tout de suite après, il a tenu à bien préciser que l'usage que j'avais fait de Saussure, et derrière de Saussure - j'en savais assez pour le savoir quand même - des stoïciens et de saint Augustin. Pourquoi pas ? Moi, je ne recule devant rien. C'est bien sûr que ce que j'ai emprunté à Saussure simplement et aux stoïciens sous le terme de signatum, ce signatum, c'est le sens et qu'il est tout aussi important que cet accent que j'ai mis sur le signans
ここで、「感情の混乱confusion des sentimentsとは意味を与えるsémiotiserため『ララング』が形成されることに他ならない」とは先に示されたように、『不安』のセミネールにおいて、制止、症状、不安を左上から右下に斜めに置き、他の残った3X3のますに書き入れて行ったそれぞれの語とその意味について言っているのでしょう。シニフィアンとシニフィエについては、初期のセミネールとこのLes non-dupes errentの時期ではまったく違ったものとなっています。
Le signans a l'intérêt, a l'intérêt qu'il nous permet dans l'analyse d'opérer, de résoudre, encore que comme tout le monde nous ne soyons capables que d'avoir une pensée à la fois, mais de nous mettre dans cet état dit pudiquement d'attention flottante qui fait que justement quand le partenaire, là, l'analysant, lui, en émet une, une pensée, nous pouvons en avoir une tout autre, que c'est un heureux hasard d'où jaillit un éclair ; et c'est justement là que peut se produire l'interprétation, c'est-à-dire qu'à cause du fait que nous avons une attention flottante, nous entendons ce qu'il a dit quelquefois simplement du fait d'une espèce d'équivoque, c'est-à-dire d'une équivalence matérielle. Nous nous apercevons de ce qu'il a dit - nous nous en apercevons parce que nous le subissons - que ce qu'il a dit pouvait être entendu tout de travers. Et c'est justement en l'entendant tout de travers que nous lui permettons de s'apercevoir d'où ses pensées, sa sémiotique à lui, d'où elle émerge : elle émerge de rien d'autre que de l'ek-sistence de "lalangue". " Lalangue "ek-siste, ek-siste ailleurs que dans ce qu'il croit être son monde.