Quand  même, ces remarques ont leur importance historique, parce que vous verrez, vous qui me survivrez, vous le verrez tout ce qui a commencé de se balbutier en biologie donne bien l'impression que la vie n'a rien de naturel. C'est une chose folle. La preuve, c'est qu'on y a foutu la linguistique ! C'est énorme, enfin. Elle réservera des surprises, cette vie, quand on aura cessé de parler comme des sansonnets, à savoir de s'imaginer que la vie ça s'oppose à la mort. C'est absolument dingue, cette histoire ! D'abord, qu'est-ce que nous en savons ? Qu'est-ce qui est mort ? Le monde inanimé, que nous disons. Mais c'est parce qu'il a une autre conception de l'âme que celle que je vous représentais maintenant, à savoir que l'âme, c'est ce qui . . . , c'est un crabe.

crabeについてはCNRTLから次のような引用と隠喩をみつけることができました。特に2が参考になると思います。魂は肉体という牢獄から抜け出すことができず苦しみます。死を迎えてもcorpsから抜け出すことができなければ、セミネールVIIでアンチゴーネとの関連で出てくる「第二の死」となります。

Rem. 1. L'image du crabe se prête à des significations symboliques diverses : menace, répulsion, effroi, etc. L'âme (...) livrée (...) au crabe de la débauche (cf. Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 247) :

2. La prison, l'emprisonnement : Le Cancer, c'est le crabe ou l'écrevisse, un crustacé enfermé dans sa coquille. Par analogie, il désigne tout internement, tout emprisonnement, moral ou physique.

Divin. 1964, p. 194. (CNRTL)

 

再び生命と死との関係について話が及び、現在の生物学からも言えることであるが、生命という概念には自然のものはなにもないとします。霊魂(もちろんアリストテレスの『霊魂論』を意識してでしょう)は不死のものとすると、生命(有性生殖を営む生命体においては)は必ず個別の死を迎えるのですから、むしろこの不死のものは死の側に属しているといえます。霊魂はun crabeだとラカンは言います。CNRTLにおいて示されているように、カニを含む甲殻類は隔離、投獄といった隠喩があり得ます。遺伝子とか性染色体に関するものも死の側にあると言えますし、再-生産という点から言えば、死に属するものが再生産され生命もこれに寄与しているとするならば、この再生産のためにひとは(他の動物とはことなり、本能instinctに従ってではなく)動く、つまりあくせくと生殖のために動く(特に男子はそうです)のですが、この動くことを操っているのが他ならぬ霊魂 - フランス語でâme、ラテン語でanimaで文字通りanimationを引き起こすものです。ラカンがもっとも多く引用しているアリストテレスの著作がde animaではないかと小生は思いますが、主動因でも目的因でも運動というものをちゃんと説明できなかったアリストテレスが最後の拠り所としたのもこの霊魂ではなかったのでは。ラカンのアリストテレス批判もここから出発しなくてはならないと思います。

 Alors, je vais vous dire, même : au point où nous en sommes, c'est paradoxal. C'est paradoxal, je dis ça parce que j'ai lu un petit papier torchon qui s'est émis là dans le dernier congrès de la Société de Psychanalyse et qui témoignait de ceci qui est pour le moins paradoxal : c'est que pour ce que je suis en train de rejeter, à savoir qu'il y ait connaissance, qu'il y ait la moindre harmonie de ce qu'on situe de la jouissance, de la jouissance corporelle avec ce qui entoure. Mais il n'y a qu'un endroit où ça puisse se produire, cette fameuse connaissance, un endroit, à mon sens et vous ne le devinerez jamais : c'est dans l'analyse elle-même. Dans l'analyse, on peut dire qu'il peut y avoir quelque chose qui ressemble à la connaissance. Et j'en trouve le témoignage dans ceci qu'à propos du papier, du papier torchon dont je vous parle où il s'agit du rêve, c'est absolument merveilleux l'innocence avec laquelle ça s'avoue. Il y a une personne, et une personne dont je m'étonne pas du tout que ce soit cette personne - là, parce que quand même il a reçu une touche d'un petit coup de fion que je lui ai donné dans le temps, c'est que tout est centré autour de ceci qu'il voit se reproduire dans un de ses rêves une note, une note à proprement parler sémantique - à savoir que ça n'est que vraiment là comme noté, articulé, écrit - il voit se reproduire dans un de ses rêves une note sémantique du rêve d'un de ses patients.

 

Rêve, illusion et connaissance, Revue française de psychanalyse, septembre décembre 1974 (XXXIVe CONGRES DES PSYCHANALYSTE DE LANGUES ROMANES / LE RÊVE, tenu sous les auspice de la Société psychanalytique de Paris, et organisé par le Groupe d’Études psychanalytiques de Madrid avec le concours de l’A.P.F etc ···)

 (p182->) Il a bien raison de foutre " connaissance " dans son titre. Cette espèce de mise en covibration, en covibration sémiotique, en fin de compte, c'est pas étonnant qu'on appelle ça comme ça pudiquement le transfert. Et on a bien raison aussi de ne l'appeler que comme ça. Ça, je suis pour. Ce n'est pas l'amour, mais c'est l'amour au sens ordinaire, c'est l'amour tel qu'on se l'imagine. L'amour, c'est évidemment autre chose. Mais pour ce qui est de l'idée, si je puis dire, qu'on se fait de l'amour, on ne fait pas mieux que dans cette sorte de connaissance analytique. Je ne suis pas sûr que ça mène loin, c'est bien aussi d'où leurs pourquoi ça reste dans le marais, toute l'expérience analytique. Ce n'est pas de cela qu'il devrait s'agir. Il doit s'agir d'élaborer, de permettre à celui que j'appelle l'analysant d'élaborer, d'élaborer ce savoir, ce savoir inconscient qui est en lui comme un chancre, pas comme une profondeur, comme un chancre.

分析主体が無意識の知をélaborerする(分析家がconnaissanceをつくりあげるのではなくです)としたらそれはchancre(「下疳」とか「蔓延する悪」)のようなもの、深遠なものun profondeurではなく、恥とか罪の意識に満ちた知のはずで、少なくともそこに到達するには美しい夢などを見ることではなく塗炭の苦しみに近いものを味わうことではないでしょうか。