Tous les paradoxes se ramènent à ça.

 Qu'est-ce que ça veut dire ?

 Sinon qu'à la rigueur ce que nous pouvons désigner d'Homme est un ensemble ouvert, ce qui saute aux yeux.

 Alors voyons bien ceci : la vérité a une limite d'un côté, et c'est pour ça qu'elle est mi-dire.

 Mais de l'autre elle est sans limite, elle est ouverte. Et c'est bien en quoi peut l'habiter le savoir inconscient, parce que le savoir inconscient, c'est un ensemble ouvert.

 

 Vous voyez, vous voyez, je l'étale, hein, que l'amour ça me tracasse.

 Vous aussi, bien sûr. Mais pas comme moi ! Hum...

 C'est même pour ça que, une parenthèse, votre nombre me gêne : depuis quelques temps, je ne peux plus vous identifier à une femme. Ça m'emmerde.

 

 Bon l'amour, dirai-je donc, puisque, vous me pardonnerez que ça me tracasse, l'amour, c'est la vérité, mais seulement en tant que c'est à partir d'elle, à partir d'une coupure que commence un autre savoir que le savoir propositionnel, à savoir le savoir inconscient.

 C'est la vérité en tant qu'elle ne peut être dite du sujet, en tant que ce qui est supposé, que ce qui est supposé pouvoir être connu du partenaire sexuel. L'amour, c'est deux mi-dire qui ne se recouvrent pas. Et c'est ce qui en fait le caractère fatal. C'est la division irrémédiable. Je veux dire à quoi on ne peut pas remédier, ce qui implique, ce qui implique que le "médier" serait déjà possible. Et justement, c'est non seulement irrémédiable, mais sans aucune médiation.

 C'est la connexité entre deux savoirs en tant qu'ils sont irrémédiablement distincts. Quant ça se produit, ça fait quelque chose de... de tout à fait privilégié. Quand ça se recouvre, les deux savoirs inconscients, ça fait un sale méli-mélo.

 Et là, je vais avancer, en fin de ce laïus, c'est bien le nom qui convient, je vais avancer quelque chose qui... est comme ça, enfin, qui tranche : le savoir masculin, chez l'être parlant, est irrémédiablement une erre/unaire ?

il est coupure, amorçant une fermeture, justement, celle du départ, c'est pas son privilège mais il part pour se fermer, et c'est de ne pas y arriver qu'il finit par se clore sans s'en apercevoir.

 Ce savoir masculin, chez l'être parlant, c'est le rond de ficelle. Il tourne en rond. En lui il y a de l'Un au départ, comme trait qui se répète d'ailleurs sans se compter, et de tourner en rond il se clôt, sans même savoir que de ces ronds, il y en a trois.

 Comment peut-il, comment pouvons-nous supposer qu'il y arrive, à en connaître un bout, de cette distinction élémentaire ?

 Ben, heureusement, pour ça il y a une femme. Je vous ai déjà dit que la femme, naturellement c'est ce qui résulte de ce que j'ai déjà écrit au tableau, que la femme ça n'existe pas... Mais une femme, ça... ça peut se produire, quand il y a nœud, ou plutôt tresse.

 Chose curieuse, la tresse, elle ne se produit que de ce qu'elle imite l'être parlant mâle, parce que... elle peut l'imaginer, elle le voit strangulé par ces trois catégories qui l'étouffent. Il n'y a que lui à ne pas le savoir, jusque-là. Elle le voit imaginairement, mais c'est une imagination de son unité, à savoir de ce à quoi l'homme lui-même s'identifie.

 

奇妙なことですが、une femmeである組み紐は男性の語る存在を模倣することによって現れます。なぜかと言えば ··· かれが三つのカテゴリー(三つの環)によって首を絞められ、窒息している様をイメージとして捉えることができるからです。この苦しみを知っているのは、その時点においては、かれだけです。かの女はそれをイメージとして捉えるのですが、その全体像として、つまり、男性が同一化するものとして捉えるのです。

La femmeは存在しませんが、une femmeは組み紐としてその都度現れます。1218日のセアンスで示された組紐によって説明されます。語る存在である男性を模倣します。女性は男性が三つのカテゴリー(三つの輪)に首を絞められて息ができない様をイメージとして浮かべます。

 

 

 Non pas de son unité comme savoir inconscient, parce que le savoir inconscient, il reste plutôt ouvert. Alors, avec cette unité, elle boucle une tresse. Pour faire un nœud borroméen, je vous l'ai dit que, il faut faire six gestes et six gestes grâce à quoi, grâce à quoi ils sont dans le même ordre, à ceci près que justement, rien ne permet de les reconnaître. C'est bien pour ça qu'il faut en faire six, à savoir épuiser l'ordre des permutations deux à deux, et savoir d'avance qu'il ne faut pas en faire plus, sans quoi on se trompe. C'est bien en quoi, enfin, une femme n'est pas du tout forcément tressée, de sorte que c'est pas du tout forcément avec le même élément qu'elle fait le rond au bout du compte.

 

しかし、無意識の知としての全体ではありません。なぜならば、無意識の知は逆に開いたままだからです。で、この全体をかの女は組み紐の要領で織り上げます。ボロメオの環をつくるために、すでに申上げましたように、6回の交差が必要で、この交差により、三つの環は所定の順序に収まるのですが、それぞれの環を見分けることはできません。三つのものに差異がないので6回必要になってくるのです。これは二本の線同士の交差の組合せをすべて完遂した回数です。それ以上交差させてはいけません。そうしないとうまくいきませんから。結局、一人の女性une femmeということになると、かならずしも絡み付いてくるとはかぎらないのです。またぴったりとうまく絡み合うとは限らないのです。

無意識の知は開かれたouvertままありますが、une femmeは組紐の要領でこれを閉じボロメオの輪をつくるのです。1218日に示されたように6回の交差がなされることにより輪を閉じたときボロメオの輪になります。

 

 C'est même pourquoi elle reste une femme, entre autres, puisqu'elle est définie par la tresse dont elle est capable, eh bien, cette tresse, il n'est pas du tout forcé qu'elle sache que ça soit qu'au bout de six que ça tienne le coup pour faire un nœud borroméen. C'est pas du tout sûr que... elle sache non plus que le trois ça a rapport au Réel, il peut lui en manquer la distinction, de sorte que ça fait un nœud, si je puis dire, encore plus noué, d'une unité encore plus une.

 

それゆえ、一人の女性はあくまで多くのうちの一人の女性に過ぎません。なにせ、一人の女性を定義するならば、組み紐なのですが、組み紐と成りうるという可能性があるだけで、6回交差させてボロメオの環を保ち続ける術を知っているかどうかは定かでないのです。また3が現実界と関係しているかどうか解っているかどうか怪しいし、この三つが現実界においては区別がつかず、だから現実界は結び目をつくり、いわば、それがさらに結ばれ、全体はさらにもうひとつと増えてゆくのです。